comprendre

 

 
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les abeilles

D’où viennent-elles ? Abeilles noires, abeilles de souches locales… Comment développer mon cheptel ?
 J’ai opté pour la solution d’essaimage qui me semble la plus respectueuse pour la prospérité des colonies; en voici le principe :
Au printemps, au grand réveille de la nature, les abeilles partent butiner; la reine pond énormément d’œufs, la population de la colonie s’accroit. Généralement tout va bien. Mais dans certains cas, par faute d’espace, ou à cause d’un météo obligeant les abeilles à rester confinées, ou encore en raison d’une reine trop âgée, les abeilles décident du renouvellement de cette dernière. Arrivée à son terme de développement, l’ancienne reine décide alors de quitter la ruche avec une partie de la colonie, deux reines ne pouvant pas cohabiter au sein d’une même colonie. Le moment est alors venu pour moi d’aller récupérer cet essaim, généralement à proximité du rucher, puis de l’installer dans une nouvelle ruche vide. De cette façon, je contribue à la genèse d’une nouvelle colonie.
Une solution parallèle consiste à diviser la population d’une ruche; avant que les abeilles décident d’élever une nouvelle reine, sur des critères d’observations de mes ruches, je peux prélever quelques cadres avec des œufs et des abeilles, l’installer dans une nouvelle ruche puis attendre qu’elles élèvent d’elles mêmes une nouvelle reine.

 

 
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les ruchers

Le rucher est un ensemble de ruches peuplées, regroupées sur une même zone géographique; j’ai opté pour de petits ruchers, constitués d’une dizaine de ruches. Je les ai installés dans des lieux qui me paraissent sains et généreux en nourriture, de part la présence d’une flore qui offrira aux abeilles un nectar riche et diversifié. L’intérêt du petit rucher est d’éviter en trop forte concurrence entre le abeilles pour acquérir le nectar, et de ce fait, tarir une zone qui pourrait être excessivement exploitée. Les abeilles ont besoin de beaucoup de fleurs; on dit qu’elles doivent visiter plus de 5 millions de fleurs pour faire 1kg de miel!…La transhumance des ruchers permettant de diversifier les miels est beaucoup pratiquée; dans une optique de laisse faire la nature et dans un soucis de respect de l’abeille, j’ai choisi de les laisser évoluer dans un seul et même environnement.
Un grand merci à ceux qui me font confiance en laissant placer les ruches chez eux.

Mes ruches

Elles sont en bois, tout ce qu’il y a de plus simple, on les appelle “Dadant”. Elles sont munies de cadres de cire. Les abeilles installées bâtissent leurs alvéoles qui permettront d’y loger les œufs (le couvain) le pollen et le miel.

 

 
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la production du miel

Les abeilles butineuses, sont constamment à la recherche du nectar. Elles le ramènent à la ruche, le confient à d’autres abeilles qui l’ingurgitent, et le dégurgitent un peu plus loin dans la ruche, au coeur d’une alvéole. Au passage, elles ont mélangé à cet élixir une enzyme qui permet de transformer le nectar gorgé de saccharose en fructose et glucose. L’alvéole remplie, elles les rebouchent de cire, puis les ouvriront lorsqu’elles en auront besoin pour s’alimenter. En saisons riches en fleurs, en nectar, elles stockent de façon frénétique ce précieux miel en vue de la saison hivernale. Elles en stockent une telle quantité que l’espace disponible dans la ruche peut devenir restreint; je pose alors une “hausse” au dessus de la ruche, sorte de demie-ruche, dédiée au stockage du miel. Ce sont ces cadres de miel dont je pourrai alors profiter en procédant à leur extraction, et qui sera ensuite mis dans les pots. Ainsi, les abeilles dispose d’une quantité de miel suffisante pour subvenir à leur besoins durant l’hiver. Au cas où le miel restant me paraitrait insuffisant, je peux compléter en leur rendant quelques provisions.

 
 

 
 
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la récolte

Au moment venu, je préleve les cadres au sein des ruches qui me semblent suffisamment pleines, en prenant soin de ne pas y laisser d’abeilles. Seuls les cadres des hausses sont prélevés (miel exédentaire), laissant ainsi aux abeilles un stock de miel suffisant pour subvenir à leurs besoin alimentaires lors de la saison hivernale. Les jours de récolte, je suis équipé d’une combinaison protectrice et d’un enfumoir. La fumée douce et froide a pour vocation de calmer les abeilles à l’ouverture de la ruche, en masquant les phéromones qu’elles sécrètent lorsqu’elle ont un signal de danger, les mettant en ordre d’attaque. Je transporte ces cadres à la miellerie en vue d’en extraire le miel.

 
 

 
 
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L’extraction

A la miellerie, la première étape consiste à ôter l’opercule de cire qui referme les alvéoles dans lesquelles les abeilles ont stocké le miel, à l’aide d’un couteau à désoperculer. Le miel à l’air libre peut désormais s’écouler, mais il nécessite une force centrifuge pour l’extraire en totalité. Je place alors les cadres dans une machine cylindrique appelée extracteur  qui grâce à sa manivelle permet à la force du poignet de les assécher. Le miel est ainsi projeté sur les parois, et glisse doucement dans le fond de l’extracteur. Un système de robinet sur le bas de l’extracteur permet ensuite de le vider dans des seaux. Au bout de quelques jours, les impuretés remontant à la surface des seaux peuvent être retirées, et le miel mis en pot grâce au robinet présent également sur les seaux. En amont, les opercules de cire coupées se retrouvent regroupées dans un bac dotée d’une passoire, afin de ne pas en perdre un goutte.

 
 

 
 
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les miels

Au regard des différents parfums et couleurs du miel d’une ruche à l’autre au moment de l’extraction, je les isole afin d’obtenir un panel de saveurs, textures et vertus aussi large que possible. Chacune des colonies peut en effet trouver un attrait à certains nectars en particulier. Après l’extraction, une phase de maturation du miel stocké dans des seaux est nécessaire avant la mise en pots, donnant l’occasion d’en ôter les impuretés remontant doucement en surface. Le panel obtenu étant relatif à la flore régionale, peu d’espoir de faire de miel de thym, d’oranger, de lavande ou de Manuka…;) Cependant la région de la Brenne présente une flore très riche et variée, offrant un miel d’excellentes qualités gustatives et nutritionnelles.

L’aspect du miel sa cristallisation

Saveurs, couleurs, et textures sont liées à la composition florale, au niveau de maturation et à la température ambiante. Certains amateurs préfèrent le miel tartinable crémeux, d’autres le miel liquide, ou encore un miel plus ferme avec quelques grains de cristallisation. A moins de mélanger les différentes récoltes pour obtenir un miel homogène, il est difficile de prévoir quelles en seront ses caractéristiques. De texture liquide au moment de la récolte, ils évoluent dans le temps, se cristallisent. La teneur en glucose, fructose et saccharose variable selon les origines botaniques, a une influence sur son niveau de cristallisation. Plus la teneur en glucose est élevée, plus le miel durcira vite. Au contraire, plus il y aura de fructose, plus il restera liquide longtemps (miel d’acacia). La cristallisation est un phénomène naturel qui concerne presque tous les miels, laissons faire et surtout ne mélangeons rien! De même, quelques marbrures à la surface du pot peuvent apparaître dans certains cas, en raison d’une rétractation du miel laissant entrevoir sa structure cristalline.

 
 

 
 
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la commercialisation

Vente au détail uniquement.
Circuit court & vente en direct.
La vente sur le site étant une vente en direct, je l’intègre dans ce que j’entends par circuit court même si cela peut être à l’autre bout du monde. Vous pouvez trouver de mon miel dans un point de vente, s’il n’y a pas plus d’un intermédiaire, c’est toujours du circuit court.
(si vous avez des idées de points de vente, n’hésitez pas à m’en faire part !)

Pensez à la formule club !

A bientôt.